Une prevision de croissance mondiale à la baisse
!!! Bravo les économistes !
Dans des études menées par le DESA, l'ONU revoit à la baisse ses prévisons économiques pour 2009.
L'économie mondiale devrait baisser de 2,6% cette année, contre - 0,5% selon l'estimation de janvier.
Les pays en développement sont les plus directement touchés par cette récession, et, même si les politiques adoptées pour répondre aux efforts de cette crise portaient leurs fruits, une reprise modérée ne serait envisageable qu'à partir de 2010.
Toujours d'après le DESA ( Département des affaires économiques et sociales ) le revenu mondial moyen par habitant devrait baisser de 3,7% en 2009 et 60 pays en développement sur 107 vont voir leur revenu par habitant diminuer cette année.
Seuls 7 pays enregistreront une progression de 3% de leur PIB ( produit intérieur brut par habitant ) ce qui est considéré comme le seuil minimum de croissance pour pouvoir réduire significativement la pauvreté.
Même si une croissance modeste du produit intérieur brut n'est pas exclue l'an prochain, les auteurs du rapport soulignent qu'une récession mondiale de longue durée est tout à fait possible si le cercle vicieux entre déstabilisation financière et réduction du pouvoir d'achat se perpétue et si les politiques mondiales ne sont pas mises au point de manière concertée.
Intérrogé sur la politique économique du Président Barack Obama et sur la capacité des Etats Unis à aider les pays en développement, Mr Vos, directeur général du DESA, a répondu que l'action d'un seul pays ne suffirait pas à faire la différence, et que seule une réponse coordonnée de la communauté internationale serait en mesure de redresser l'économie mondiale.
Des mesures sans précédent ont déjà été prises sur les plans monétaires, financiers et fiscaux, pour stabiliser les marchés et relancer la croissance économique, mais les auteurs du rapport mettent en garde contre les risques réels que présenterait une crise de longue durée pour la sécurité et la stabilité mondiale.
" Les ressources promises par le G20, bien que significatives, sont insuffisantes pour donner aux pays en développement les moyens de stimuler leurs économies et d'en aligner les efforts de croissance sur leurs priorités de développement " souligne le rapport.
Mr vos a également précisé que les mesures d'incitation macro-économique prises unilatéralement par des gouvernements nationaux créaient un déséquilibre au niveau mondial, puisqu'elles ne concernent à 80% que les pays développés.
Dans le cadre d'une réponse mieux coordonnée, des stimuli macro-économiques d'un montant d'environ 500 milliards de dollars, devraient être mis à disposition des pays en développement.
Le rapport prédit ( ! ) que si de telles politiques de financement du développement étaient mises en oeuvre, l'économie mondiale devrait amorcer son redressement à raison d'un taux de croissance annuel moyend e 4% à 5% entre les années 2010 et 2015, qui serait soutenu par un taux de croissance robuste de 7% par an dans les pays en développement.
Si la réponse appropriée n'était pas apportée à la situation actuelle, ces mêmes pays ne bénéfieraient que de performances très inférieures basées sur un taux de croissance qui n'atteindrait que la moitié de celui cité plus haut.
Dans des études menées par le DESA, l'ONU revoit à la baisse ses prévisons économiques pour 2009.
L'économie mondiale devrait baisser de 2,6% cette année, contre - 0,5% selon l'estimation de janvier.
Les pays en développement sont les plus directement touchés par cette récession, et, même si les politiques adoptées pour répondre aux efforts de cette crise portaient leurs fruits, une reprise modérée ne serait envisageable qu'à partir de 2010.
Toujours d'après le DESA ( Département des affaires économiques et sociales ) le revenu mondial moyen par habitant devrait baisser de 3,7% en 2009 et 60 pays en développement sur 107 vont voir leur revenu par habitant diminuer cette année.
Seuls 7 pays enregistreront une progression de 3% de leur PIB ( produit intérieur brut par habitant ) ce qui est considéré comme le seuil minimum de croissance pour pouvoir réduire significativement la pauvreté.
Même si une croissance modeste du produit intérieur brut n'est pas exclue l'an prochain, les auteurs du rapport soulignent qu'une récession mondiale de longue durée est tout à fait possible si le cercle vicieux entre déstabilisation financière et réduction du pouvoir d'achat se perpétue et si les politiques mondiales ne sont pas mises au point de manière concertée.
Intérrogé sur la politique économique du Président Barack Obama et sur la capacité des Etats Unis à aider les pays en développement, Mr Vos, directeur général du DESA, a répondu que l'action d'un seul pays ne suffirait pas à faire la différence, et que seule une réponse coordonnée de la communauté internationale serait en mesure de redresser l'économie mondiale.
Des mesures sans précédent ont déjà été prises sur les plans monétaires, financiers et fiscaux, pour stabiliser les marchés et relancer la croissance économique, mais les auteurs du rapport mettent en garde contre les risques réels que présenterait une crise de longue durée pour la sécurité et la stabilité mondiale.
" Les ressources promises par le G20, bien que significatives, sont insuffisantes pour donner aux pays en développement les moyens de stimuler leurs économies et d'en aligner les efforts de croissance sur leurs priorités de développement " souligne le rapport.
Mr vos a également précisé que les mesures d'incitation macro-économique prises unilatéralement par des gouvernements nationaux créaient un déséquilibre au niveau mondial, puisqu'elles ne concernent à 80% que les pays développés.
Dans le cadre d'une réponse mieux coordonnée, des stimuli macro-économiques d'un montant d'environ 500 milliards de dollars, devraient être mis à disposition des pays en développement.
Le rapport prédit ( ! ) que si de telles politiques de financement du développement étaient mises en oeuvre, l'économie mondiale devrait amorcer son redressement à raison d'un taux de croissance annuel moyend e 4% à 5% entre les années 2010 et 2015, qui serait soutenu par un taux de croissance robuste de 7% par an dans les pays en développement.
Si la réponse appropriée n'était pas apportée à la situation actuelle, ces mêmes pays ne bénéfieraient que de performances très inférieures basées sur un taux de croissance qui n'atteindrait que la moitié de celui cité plus haut.