La conférence de l'ONU sur la crise financière et économique mondiale

Publié le par roselyne

 Conférence sur la crise financière et économique mondiale :

Les thèmes en sont  : l'impact de la crise sur l'emploi, le commerce, les investissements et le développement ; les mesures appropriées pour atténuer l'impact de la  crise sur le développement ; le rôle de l'ONU dans  les discussions internationales  sur la réforme et le renforcement de l'architecture économique et financière internationale ;
et les contributions du système des Nations unies dans  la réponse à la crise.

 Lors de  cette  Conférence sur la crise financière et économique mondiale et son incidence sur le développement, une vingtaine d'agences du système des Nations Unies relèvent que  " l'actuelle crise économique et financière exige une réponse collective de la communauté mondiale ".
Elles se   sont prononcées pour le soutien à une économie verte, capable de fournir de multiples opportunités économiques, sociales et environnementales.
Elles annoncent qu'il  faut " investir les fonds de relance économique dans des secteurs tels que les technologies énergétiques efficientes, les énergies renouvelables, les transports publics, l'agriculture durable, le tourisme respectueux de l'environnement, la gestion durable des ressources naturelles, notamment les écosystèmes et la biodiversité, et la conviction que l'économie verte peut créer de nouvelles industries dynamiques, des emplois de qualité, engendrer la croissance des revenus, tout en atténuant les effets des changements climatiques et en arrêtant le déclin de la biodiversité ", expliquent les agences onusiennes.
 ( C'est bien sûr dans ce sens qu'il faut aller ! et c'est bien si l'ONU va dans ce sens ... )
" Ce choix, expliquent-elles dans leur déclaration, est " susceptible de contribuer au redressement économique, à la création d'emplois décents et à la réduction   des pénuries alimentaires, énergétique, en eau,  mais aussi de faire face aux crises relatives aux écosystèmes et au climat, qui ont des effets sur les populations pauvres ".
Les agences estiment que "  les grands pays devraient veiller à ce que les pays en développement disposent de ressources  financières pour leurs propres programmes de relance et puissent  avoir un accès accru aux marchés internationaux pour une reprise rapide des échanges commerciaux ". 
 
Elles appellent également les pays donateurs à concrétiser leurs engagements en matière d'aide financière notamment ceux faits au cours des sommets du G20 et du G8.
Elles souhaitent en outre l'élimination progressive des subventions " perverses " et la prévention du protectionnisme.
Au cours des six derniers mois, une grande variété d'organismes du système des Nations Unies, notamment les institutions   de Bretton Woods et les secrétariats   des accords multilatéraux sur l'environnement, ont été impliqués dans la conception et la mise en oeuvre d'une Initiative sur l'économie verte.
Les agences  impliquées sont notamment :
L'Onu pour l'alimentation et l'agriculture ( FAO ) ;

L'organisation internationale du travail ( OIT ) ;
L'organisation météorologique mondiale ( OMM ) ;

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement ( CNUCED ) ;
le Programme des Nations Unies pour l'environnement ( PNUE )   ;
l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture ( UNESCO ) ;
L'Agence des Nations Unies pour les établissements humains ( ONU-Habitant ) ;
l'organisation mondiale du commerce ( OMC ) ;
L' Organisation mondiale du tourisme ( OMT ) .

Lors de cette conférence, l'expert de l'ONU sur le droit à l'alimentation a appellé à régler la crise alimentaire :
Il a appelé les décideurs de la planète à ne pas attendre de nouvelles émeutes de la faim pour se " rappeler la crise alimentaire mondiale ".
" La crise alimentaire est loin d'être finie " a-t-il déclaré.
La FAO a confirmé que le nombre total de personnes en insécurité alimentaire avait dépassé le milliard d'individus.
Selon le rapporteur, à l'instar de l'effondrement des institutions bancaires, l'élargissement de l'échelle de la faim comporte des risques systémiques.
Pour faire face à la situation de crise, il est ercommandé une plus grande attention au droit à l'alimentation.
 " Le droit à l'alimentation n'est pas le droit à être nourri suite à une situation d'urgence.
C'est le droit à accéder aux moyens pour produire des aliments, ou aux moyens de disposer d'un revenu pour acheter une nourriture adéquate "
,  a-t-il expliqué.
Pour arriver à lutter contre la faim et le droit à l'alimentation il a recommandé 5 directions  à suivre :
dont,  la lutte contre la volatilité des marchés boursiers agricoles internationaux et la réforme de la gouvernance du système alimentaire et agricole mondial.
En parallèle, le Comité permanent de la nutrition du  système  des Nations Unies a averti jeudi, que la crise financière mondiale aggravera la faim et la malnutrition parmi les plus  pauvres.

En marge du prochain sommet du G8 en italie, ce forum qui discute des questions nutrionnelles,  encouragera les gouvernements à investir dans les programmes qui accroissent la productivité des petits propriétaires et renforcent les moyens de subs istance des ménages les plus pauvres.

La banque mondiale indique que les conséquences de la crise sur le monde en développement seront plus graves que ce que  prévoyaient les estimations les plus pessismistes, et qu'elles seraient dévastatrices pour les pays qui n'ont pas mis en place des filets de sécurité, a rappelé Mr Brockmann, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU.
 ( sources : ONU )
 
 
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