Les primaires pour les présidentielles : les dés sont pipés
Le casse-tête des primaires au PS :
Martine Aubry n'a pu que se rallier aux primaires ouvertes pur désigner le candidat aux présidentielles, car Vincent Peillon, Montebourg et les autres, avaient déjà fait le travail. Elle s'est retrouvée au pied du mur.
Mais nous ne sommes pas aux Etats-Unis , où deux grands partis s'affrontent. Ici , les sensibilités d'opposition vont de Bayrou à Besancenot en passant par les verts...De plus, un autre problème se pose, si plusieurs candidats briguent le poste et si le candidat que nous choisirons est minoritaire, nous aurons l'obligation morale de voter pour lui ! Comme nous devons déjà le faire lors de l'élection au premier tour, je me vois mal en choisir encore un que je n'aurai pas choisi ! ( Je ne sais pas si c'est très clair... ).
Mais d'un autre côté, si je ne me déplace pas pour des primaires... vous voyez le casse-tête...
Certains, comme Benoit Hamon, ont souhaité que les primaires soient élargies à d'autres candidats que ceux du PS.
Pour lui, l'objectif est de permettre à la gauche d'atteindre le seuil des 30% au premier tour des présidentielles.
D'autres socialistes y sont hostiles. Bien que partisan d'une " grande alliance allant des communistes aux centristes, en passant par les chevénementistes, les verts et les radicaux de gauche " ( moi aussi) , André VAllini, député PS de l'Isère, considère qu'il faut " cesser de courir derrière la chimère d'un candidat commun de la gauche ( pas d'accord ) , car en France, les vraies primaires, c'est le premier tour de la présidentielle ".(d'accord)
Les signataires de la " pétition citoyenne pour une primaire populaire à gauche " initiée par la fondation " Terra-Nova " et Bertand Delanoë, Moscovici, et les autres cités plus haut, réclament eux aussi une consultation élargie.
Le texte demande " au parti socialiste ainsi qu'aux autres partis progressistes d'adopter un système de primaire populaire...à l'issue d'un travail préalable sur le fond permettant d'élaborer des fondements idéologiques communs ".
D'autres députés proches de François Hollande appellent à des primaires limitées au seul parti socialiste.
Daniel Cohn Bendit est favorable à un " rassemblement social, écologique et démocratique , sinon les primaires n'ont aucun sens ".
Pour Marielle de Sarnez, Modem, " les primaires concernent les socialistes, pas le centre ".
Effectivement, les socialistes peuvent désigner leur candidat dans une primaire, mais d'abord se mettre d'accord avec les autres partis qui vont du centre-gauche à la gauche communiste, sur un programme commun.
Le candidat socialiste qui sera désigné se confrontera alors à d'autres candidats éventuels d'autres partis dans une autre primaire. Non ?
En apartée, je ne crois pas à Strauss-Khan donné en tête des sondages.
Il est temps de renouveler la classe politique.
Mais les français sont-ils prêts à désigner un " Obama " ?
( sources diverses, comme le journal " Le monde ".